Oui. Il existe un certain nombre de listes de partis refusées de personnes, d’entités et de pays auxquels les départements d’État, du Commerce et du Trésor des États-Unis, ainsi que des agences gouvernementales internationales, ont imposé, pour diverses raisons, des restrictions dans la conduite de leurs affaires. Les réglementations américaines s’appliquent généralement aux exportateurs américains, tandis que les réglementations internationales peuvent s’appliquer aux exportateurs américains et étrangers qui font des affaires dans ces juridictions respectives. Les listes de surveillance à partir desquelles les organisations sont censées procéder au filtrage sont les suivantes:
- Listes de personnes restreintes, refusées et bloquées liées à l’exportation, telles que les listes des personnes refusées par le ministère du commerce (BIS), des organisations terroristes désignées par le ministère d’État, des parties exclues en vertu de la loi sur le contrôle des exportations d’armes (DDTC) et des désignations pour le contrôle du commerce des armes de destruction massive (OFAC).
- Listes de personnes bloquées en vertu de programmes de sanctions, y compris les Specially Designated Nationals and Blocked Persons du département du Trésor des États-Unis, les Foreign Sanctions Evaders et Sectoral Sanctions Identifications Lists, ainsi que la liste consolidée des Nations unies.
- Les listes de l’Administration des services généraux aident les organisations qui dépendent des contrats gouvernementaux (c.-à-d. SAM et EPLS) à rechercher plusieurs listes de parties de l’Administration des services généraux des États-Unis afin d’identifier les personnes (par exemple, les fournisseurs et les vendeurs) exclues des contrats fédéraux.
- Listes de personnes recherchées par les forces de l’ordre, telles que les dix fugitifs les plus recherchés par le FBI, les terroristes les plus recherchés par le FBI, les personnes les plus recherchées par le département de la sécurité intérieure, les personnes les plus recherchées par les services de l’immigration et des douanes et les opérations d’éloignement des États-Unis, et la liste des personnes les plus recherchées par les services secrets des États-Unis, pour n’en citer que quelques-unes.
- Listes des personnes politiquement exposées et du Bureau de l’inspecteur général.
- Listes internationales de terroristes, de personnes bloquées, de personnes recherchées et d’entités, telles que la liste consolidée de l’Union européenne, la liste des personnes récemment recherchées par Interpol, les listes consolidées du BSIF, la liste consolidée du Trésor de Sa Majesté, ainsi que des listes internationales supplémentaires provenant d’autres pays, notamment l’Australie et le Japon.
Si une organisation entretient des relations commerciales avec des entités figurant sur ces listes de surveillance, elle s’expose à une violation des règles d’exportation pouvant entraîner des amendes et d’autres sanctions. En s’assurant de ne pas faire affaire avec des personnes figurant sur une liste de surveillance gouvernementale, les entreprises se protègent contre les amendes, les autres sanctions pénales et civiles, le refus des privilèges d’exportation et la couverture médiatique négative.